association pour la restauration du patrimoine historique et culturel de Lacougotte Cadoul, avec dans un premier temps un tableau de Théodore Véron "le Christ au Jardin des Oliviers" offert par Napoléon III en 1859 et la réfection de la peinture murale de l'église Notre Dame de l'Assomption, qui l'abrite. Fresque au plafond de Régis Vialaret. Vitraux de Gesta, de St Blancat. Chemin de Croix en relief polychrome. Chaire marbre et bois sculpté.
22 Mars 2021
L'EGLISE NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION
L'ordonnance de Charles X en date du 19 juillet 1826 réunit définitivement les communautés d'Avezac et de Cadoul. La nouvelle entité prend le nom de Lacougotte Cadoul. L'église d'Avezac n'existe plus, détruite à la Révolution française.
Des plans dressés en 1851 par l’architecte Becqué permettent de visualiser la disposition de l’ancienne église avant sa reconstruction.
C'est en 1859, l'ancienne église de Cadoul étant devenue délabrée et également trop petite suite à l'augmentation de la population, évaluée alors à 360 âmes, qu'est bâtie en lieu et place l'église actuelle, baptisée "église Notre Dame".
On confia donc à l’architecte de la ville de Lavaur, Charles Couzy, le soin d’élever au même emplacement un nouvel édifice et de diriger les travaux exécutés par des entrepreneurs locaux, Aspe et Catala. A l’origine, l’église était entièrement voûtée en brique.
en 1898 l'église est décorée à la peinture au pochoir, son aspect est à peu près celui-ci
L’église est reconstruite selon les standards du 19ème siècle présents dans les communes rurales avoisinantes.
En effet, elle se présente sous la forme d’une croix latine composée d’un chevet polygonal et d’une nef flanquée de chapelles latérales et surmontée d’un clocher mur.
Une série de contreforts rythment les élévations de la nef et du chevet.
Deux sacristies sont placées de chaque côté du chevet dans la continuité des chapelles.
La sacristie sud est établie en 1860.
La sacristie nord conserve les traces d’une porte murée surmontée d’un mascaron d’angelot.
Ce décor semble plus ancien et est probablement un réemploi.
En 1942 au cours d'une cérémonie de mariage, la voûte s'effondre abîmant le tableau de Véron, les statues, le chemin de croix. Parmi les fidèles, le jeune marié s'en sort avec quelques éclats sur le bras.
Après la Seconde Guerre mondiale, la volonté de renouveler son décor se heurtait au problème des moyens limités de la paroisse.
On conserva donc les statues et les vitraux du XIXème siècle, et, pour recevoir le décor peint, on préféra en 1946 la pose d’un plafond en bois recouvrant les voûtes plutôt que d’en faire une réfection complète.
De même on choisit un artiste local encore peu connu, Régis Vialaret, pour signer en 1948 le décor du plafond et d’une partie des murs.
L’église dédiée à Notre Dame prend officiellement le nom de Notre-Dame-de-l’Assomption après 1950, date de proclamation du dogme de l’Assomption de la Vierge.