association pour la restauration du patrimoine historique et culturel de Lacougotte Cadoul, avec dans un premier temps un tableau de Théodore Véron "le Christ au Jardin des Oliviers" offert par Napoléon III en 1859 et la réfection de la peinture murale de l'église Notre Dame de l'Assomption, qui l'abrite. Fresque au plafond de Régis Vialaret. Vitraux de Gesta, de St Blancat. Chemin de Croix en relief polychrome. Chaire marbre et bois sculpté.
24 Septembre 2021
Le jeu don, jeu du tableau étant créé pour récolter les fonds nécessaires à la restauration du tableau ayant rempli sa mission est arrêté.
la restauration débutera début 2022, après courrier officiel de la Région qui doit acter de la subvention accordée.
En effet, les dons récoltés et les subventions que la mairie va toucher suite à l'inscription Monument Historique du tableau, couvriront la dépense. Ce qui ne veut pas dire que les dons ne sont plus nécessaires. Au contraire : l'association des amis du patrimoine historique et culturel de Lacougotte Cadoul entend continuer son travail de mise en valeur de notre patrimoine local (création d'une salle du trésor de l'église, mise en place d'une peinture en trompe l'oeil sur un vieux mur, fleurissement du village, suite du nettoyage du cimetière, commande de flayers, de cartes postales ...)
Les amis du patrimoine historique et culturel de Lacougotte Cadoul
Jeu don, jeu restaure
règlement
Pour ceux qui veulent nous aider dans notre projet de restauration du tableau offert à la commune de Lacougotte Cadoul par Napoléon III en 1859, et en dépôt dans l’église Notre Dame de l’Assomption.
voir la vidéo
"histoire d'un tableau à restaurer"
autre manière de nous aider :
abonnez-vous à la chaîne "la cadolienne" sur YouTube,
visionnez les vidéos de la chaîne (actuellement 11)
likez, partagez
La toile, « Le Christ au Jardin des Oliviers », de Jacques Théodore Véron, a été déchirée en 1942 suite à la chute de la voûte de l’église. Avec le temps, la restauration de ce tableau est devenue urgente, mais coûteuse. Il faut compter 10 000 €, dépose du tableau, restauration de la toile et du cadre, repose du tableau. Le restaurateur doit être agréé par le CNAP (Conseil National des Arts Plastiques)
Le tableau est ici masqué par des étiquettes restauration de couleur, numérotées.
A vous de choisir en fonction du prix que vous souhaitez y mettre. Si toutes les étiquettes sont vendues, le tableau dévoilé en entier, les ventes en surplus permettront d’aider au financement de la peinture murale. Chèques à libeller et adresser à Fondation du Patrimoine 11 Bd des Récollets - 6 B 31078 Toulouse Cédex 4 ou en ligne : www.fondation-patrimoine.org/63314
Pour chaque étiquette verte, numérotée de V269 à V284, achetée 100 €, il ne vous en coûte en réalité que 34 € avec le crédit d’impôts si vous êtes un particulier, et 40 € si vous êtes une entreprise. Un reçu fiscal vous sera délivré par mail.
Pour chaque étiquette marron, numérotée de M157 à M268, achetée 50 €, il ne vous en coûte en réalité que 17 € avec le crédit d’impôts si vous êtes un particulier, et 20 € si vous êtes une entreprise. Un reçu fiscal vous sera délivré par mail.
Pour chaque étiquette jaune, numérotée de J001 à J156, achetée 20 €, il ne vous en coûte en réalité que 6.8 € avec le crédit d’impôts si vous êtes un particulier, et 8 € si vous êtes une entreprise. Un reçu fiscal vous sera délivré par mail.
Il est également possible de panacher : 40 € avec deux étiquettes jaunes, 70 € avec une étiquette jaune et une étiquette verte, 150 €….
Dans chaque couleur les étiquettes seront enlevées dans l’ordre des numéros
|
Quand toutes les étiquettes seront vendues, c’est que nous aurons récupéré le prix de la restauration et que nous pourrons commander celle-ci. Les dons suivants permettront en premier la peinture murale (il manque dans les 5 000 €) et d'autres restaurations sont envisagées.
Chaque étiquette vendue sera enlevée, dévoilant petit à petit la toile à restaurer, permettant ainsi à chacun de voir l’évolution de notre financement.
La numérotation commence en haut à gauche et tourne en suivant les flèches dans le sens des aiguilles d’une montre.
J001 J002 J003 J004 J005
J006 J007 J008 J009 J010
J011 J012 J013 J014 J015
J016 J017 J018 J019 J020
J021 J022 J023 J024 J025
J026 J027 J028 J029 J030
J031 J032 J033 J034 J035
J036 J037 J038 J039 J040
J041 J042 J043 J044 J045
J046 J047 J048 J049 J050
J051 J052 J053 J054 J055
J056 J057 J058 J059 J060
J061 J062 J063 J064 J065
J066 J067 J068 J069 J070
J071 J072 J073 J074 J075
J076 J077 J078 J079 J080
J081 J082 J083 J084 J085
J086 J087 J088 J089 J090
J091 J092 J093 J094 J095
J096 J097 J098 J099 J100
J101 J102 J103 J104 J105
J106 J107 J108 J109 J110
J111 J112 J113 J114 J115
J116 J117 J118 J119 J120
J121 J122 J123 J124 J125
J126 J127 J128 J129 J130
J131 J132 J133 J134 J135
J136 J137 J138 J139 J140
J141 J142 J143 J144 J145
J146 J147 J148 J149 J150
J151 J152 J153 J154 J155
J156 M157 M158 M159 M160
M161 M162 M163 M164 M165
M166 M167 M168 M169 M170
M171 M172 M173 M174 M175
M176 M177 M178 M179 M180
M181 M182 M183 M184 M185
M186 M187 M188 M189 M190
M191 M192 M193 M194 M195
M196 M197 M198 M199 M200
M201 M202 M203 M204 M205
M206 M207 M208 M209 M210
M211 M212 M213 M214 M215
M216 M217 M218 M219 M220
M221 M222 M223 M224 M225
M226 M227 M228 M229 M230
M231 M232 M233 M234 M235
M236 M237 M238 M239 M240
M241 M242 M243 M244 M245
M246 M247 M248 M249 M250
M251 M252 M253 M254 M255
M256 M257 M258 M259 M260
M261 M262 M263 M264 M265
M266 M267 M268 V269 V270
V271 V272 V273 V274 V275
V276 V277 V278 V279 V280
V281 V282 V283 V284
DEVIS DE CONSERVATION RESTAURATION RETENU sur trois propositions
Le Christ au jardin des oliviers, huile sur toile, signée Théodore Veron, 1859 3 ,50 cm x 2,50 cm ( avec cadre)
Emmanuelle BAILLY CASEDEVANT
Conservation Restauration de peinture 29 chemin de la montagne noire 31250 REVEL
A l’attention de mr Rex Maire de Lacougotte Cadoul (81500 TARN) et mr Azéma , adjoint
Devis établi le 24 Mai 2019
MONTANT DES INTERVENTIONS (Taux horaire : 55 Euros)
TRANSPORT LOCATION ECHAFAUDAGE
Location du camion, transport dépose et repose : 1500
Location d’un échafaudage et maintenance : 1500
Rédaction du rapport de traitement documenté 4 h : 220
Total transport, location échafaudage : 3220 €
TRAITEMENT SUPPORT
Interventions Heures Montant en Euros Démontage du cadre 2 h : 110 €
Dépose de la toile et de son châssis 3 h :110 €
Achat du nouveau châssis réglable, teinté et traité contre les insectes xylophages : 600 €
Traitement des déformations de la toile par humidification des zones et mise sous poids : 2 h : 110 €
Dépoussiérage, nettoyage du revers 1 h : 55 €
Incrustation de toile dans le trou, et collage bord à bord des déchirures 8 h : 440 €
Collage d’un intissé de renfort au revers du trou et déchirure, et sur la longueur inférieure de la toile 1 h : 55 €
Collage des bandes de tension 3 h : 165 €
Remise en tension de la toile sur le châssis 3 h : 165 €
Toile cache poussière 1 h : 55 €
Traitement du cadre, nettoyage, mise au ton des lacunes 4 h : 220 €
TOTAL TRAITEMENT SUPPORT 2085 €
TRAITEMENT COUCHE PICTURALE
Interventions Heures Montant en Euros Pose de papiers de protection sur les soulèvements in situ 1 h : 55 €
Refixage des soulèvements de couche picturale et des abords des lacunes 4 h : 220 €
Amincissement du vernis, éliminations des repeints éventuels 32 h : 1 760 €
Masticage des lacunes 8 h : 440 €
Réintégration colorée, retouche des mastics et des usures 35 h : 1 925 €
Vernissage 3 h : 165 €
TOTAL TRAITEMENT COUCHE PICTURALE 4565 €
MONTANT TOTAL DES TRAVAUX H.T.* 9870 Euros
* T.V.A. non applicable en vertu de l'article 293B du CGI
Pour la somme totale de Neuf mille huit cent soixante dix euros
BON POUR ACCORD Prestataire Personne responsable: Emmanuelle Bailly Casedevant
1 - IDENTIFICATION DE L'OEUVRE
Auteur : Jacques Théodore Véron (1820-1898) Sujet : Le Christ au jardin des oliviers. Localisation :
Mur occidental de l’église de Lacougotte Cadoul (Tarn) Dimensions : 3,05 m x 2,05 m hors cadre ; 3,50 m x 2,50 m (avec cadre) Datation, signature : Daté de 1859 et signé dans l’angle inférieur droit du tableau.Nature de l’œuvre : Huile sur toile
2 - HISTORIQUE DE L'ŒUVRE
Œuvre offerte par Napoléon III, à la commune de Lacougotte Cadoul, en 1859, date de la construction de la nouvelle église, en signe de remerciement pour le soutient des 350 habitants qui avaient voté à l’unanimité pour Louis Napoléon. L’artiste Théodore Véron est considéré comme un peintre médiocre, issu d’une grande famille d’industriels poitevins ( usine de textile à Ligugé) ruinés après l’incendie de leurs usines. Il est également poète, critique. Il a été l’élève de Paul Delaroche. Ses œuvres sont systématiquement refusées au Salon. De ce fait ,il sollicite la création d’un salon des Refusés, afin que les œuvres soient vues du grand public. Il parvient à vendre son tableau religieux au prix d’une copie, et à l’usure ( en multipliant les courriers pour se plaindre du manque de considération pour son oeuvre de la part du ministère),ce qui montre le peu d’intérêt des institutions , pour son travail.
3 - CONSTAT D'ETAT
ETAT CONSTITUTIF
Le châssis : Le châssis d’origine est non visible, mais semble être fixé avec une traverse verticale. Le support toile : C’est une toile de lin à la trame fine et lâche, préparée et enduite d’une préparation blanche.
La couche picturale : C’est une peinture à l’huile . L’ensemble est verni. La couche picturale est fine .
Le châssis : Le châssis actuel n’est pas visible, mais il est possible qu’il ait été endommagé par l’apport d’humidité, les attaques d’insectes xylophages. D’autre part, les traces visibles du châssis laissent à penser que celui-ci n’est pas chanfreiné. Il faudra envisager son remplacement par un châssis réglable, chanfreiné et traité contre les insectes xylophages. Au dos du tableau, on note un important encrassement et empoussièrement (gravats, poussières…).
Le support : La toile présente d’importantes déformations, du fait de la mauvaise tension de celle-ci : - Des plis d’anges résultant de la mauvaise répartition des tensions selon les diagonales du tableau. - Toute la partie inférieure de l’œuvre a été altéré suite à la formation d’un ventre : L’accumulation de gravats entre le revers de la toile et le châssis a exercé une forte pression sur la toile et la couche picturale, provoquant la rupture de ces deux supports.
- Un trou de grande dimension est visible au centre inférieur du tableau. Résultat de la formation du ventre mentionné ci-dessus.
- Une déchirure de moyenne dimension est présente sous le pied du Christ.
4 - LA COUCHE PICTURALE : Elle est dans un état de conservation médiocre. - Fragilisée par l’humidité et l’éventration du support toile, elle présente de vastes lacunes, en particulier dans sa partie inférieure. La pression exercée par l’accumulation de gravats, gonflés par l’humidité, a détruit le pouvoir d’adhésion de la préparation et de la couche picturale. - La couche picturale n’adhérant plus à la préparation et au support toile, un écaillage s’est produit et continue de provoquer la dégradation irrémédiable de la peinture. - De nombreux soulèvements de couche picturale sont visibles : les écailles sous forme de tuiles perdent de leur adhérence sur leur périphérie puis se détachent du support. Photos ci-dessous :
- Aux abords du trou et des déchirures, des soulèvements de la couche picturale ont provoqué la perte d’écailles de couche picturale, laissant la toile nue (photo ci-dessous)
Des gerçures de la couche picturale sont visibles dans l’angle inférieur gauche : rétractation de la couche picturale par un défaut de technique.
Le vernis est très encrassé : oxydé, jauni, avec des traces de peinture ( causées par les projections de peinture lors de la restauration de la voûte est des murs).
L’empoussièrement de la surface picturale est important
On remarque également la présence de chancis dans les zones du manteau : Il s’agit d’une altération causée par l’apport d’humidité sur la couche de vernis, et formant un voile blanchâtre plus ou moins opaque sur la surface picturale.
5 - PROPOSITION DE TRAITEMENT
On distingue deux types de traitements : Le traitement de conservation : il a pour but la stabilisation de l’œuvre. Il s’agit de consolider le support (traitement des lacunes, pertes de matière), résorber les déformations et retendre la toile sur un châssis approprié. Le traitement de restauration , réalisé par la suite , vise à redonner à l’œuvre une bonne lisibilité . Il s’agit d’enlever le vernis jauni, de retirer les repeints, de mastiquer les lacunes et les réintégrer par une retouche illusionniste, et de poser un vernis de protection au tableau. Les solutions techniques retenues doivent répondre à des critères essentiels : • Le respect de l’œuvre et de sa fonction initiale de représentation. • L’innocuité pour la toile et la couche picturale originale • La réversibilité des interventions.
6 - TRAITEMENT DE CONSERVATION
IN SITU - Pose de papiers de protection sur les zones en soulèvements de la couche picturale. - Dépose du tableau avec l’intervention de 4 personnes au minimum, et la location d’un échafaudage roulant pour descendre le tableau. - Dépoussiérage du revers de la toile : élimination des scrupules entre toile et châssis ATELIER - Dépose du châssis : la toile est enlevée de son châssis - Commande d’un nouveau châssis chanfreiné, réglable et traité contre les insectes xylophages. - Refixage de la couche picturale, avec un adhésif choisi après des tests préalables. - Traitement des déformations et mise à plat du support toile, par alternance d’humidité et de pression. - Incrustation de toile et collage bord à bord des déchirures, avec un adhésif adapté. Le revers des déchirures et incrustation est renforcé par le collage d’un intissé type Origam. - Pose de bandes de tension : afin de retendre la toile sur son nouveau châssis, des bandes de toiles seront collées avec un adhésif synthétique sur le pourtour de la toile, afin de faciliter la remise en tension de la toile. - Remise en tension de la toile sur le nouveau châssis.
- Pose d’une toile cache poussière au revers de l’œuvre.
- Dépoussiérage du cadre et mise au ton des lacunes.
7 - TRAITEMENT DE RESTAURATION
- Nettoyage de la couche picturale : élimination des dépôts de surface (poussières, coulures…) suite à des tests.
- Amincissement du vernis : des tests préalables seront réalisés afin de déterminer les domaines de solubilisation du vernis.
- Masticage des lacunes : le mastic, dans un premier temps, est mis à niveau avec une spatule, puis structuré à l’identique de la surface originale. La structuration des mastics se fera au pinceau et à la lumière rasante. Pour cela, nous emploierons un mastic souple avec un liant vinylique de type modostuc ou bien un mastic traditionnel à base de colle de lapin et craie.
- Pose d’un vernis intermédiaire : un premier vernis sera appliqué au pinceau, afin de protéger la couche picturale originale et de re-saturer les couleurs avant l’étape de la retouche. Nous utilisons un vernis de type Dammar à 10 % dans l’essence de térébenthine.
- Retouche : Les lacunes mastiquées seront réintégrées de manière illusionniste. Nous utiliserons des pigments et des couleurs type Gamblin et Maimeri.
- Vernissage final : Appliqué par pulvérisation, il aura un rendu satiné.